Selon la HAS, le glaucome est une neuropathie localisée au niveau de la papille optique, lieu de
rassemblement des fibres visuelles rétiniennes. Sa définition est anatomo-clinique associant classiquement une pression intraoculaire (PIO) élevée,
une atrophie du nerf optique et une altération du champ visuel. Une gêne à l’écoulement de l’humeur aqueuse est la cause la plus fréquente de l’augmentation de la
pression intra-oculaire mais certains glaucomes peuvent se développer avec une tension normale ou basse et inversement une hypertension oculaire peut ne pas obligatoirement induire un glaucome.
Le glaucome est une pathologie d’une grande hétérogénéité clinique et étiologique, dont les
différentes formes (traditionnellement classifiées en primaires ou secondaires, à angle iridocornéen
ouvert ou par fermeture de l’angle, à pression intra-oculaire élevée ou normale) ont en commun une
évolution à terme vers la cécité en l’absence de traitement.
Le glaucome à angle ouvert est de loin le plus fréquent (il touche 80 à 90 % des personnes atteintes
du glaucome).
C’est la première cause de cécité en France si on considère que la DMLA préserve le champ visuel
périphérique d’où l’importance du dépistage.
Initialement asymptomatique pendant 10 à 20 ans, les premiers signes cliniques liés au glaucome
sont une perte de la vision périphérique et, à un stade avancé, une cécité irréversible.
C’est une pathologie très répandue dans la population générale qui concerne 1 personne sur 10
passé 70 ans. On estimerait plus de 1 million de patients touchés en France
De plus la région Bretagne montrerait une prévalence près de 2 fois supérieure à la moyenne
nationale avec une estimation de 20 000 patients théorique dans le Morbihan.
Ceci s’expliquerait entre autres par une composante génétique à la maladie dans 30% des cas.
Le diagnostic précoce du glaucome est fondamental car cette maladie est asymptomatique. Il peut
déboucher sur un traitement adapté, qui débuté précocement permet dans la majorité des cas de
prévenir la cécité. Le dépistage repose sur l’examen ophtalmologique.
L’examen comprend la mesure de la pression intra-oculaire (PIO), mais également celle de la
pachymétrie, l’examen de l’angle iridocornéen et du nerf optique.
Il doit être complété par des examens complémentaires dont le champ visuel et la tomographie en
cohérence optique. En pratique le diagnostic est fait par les ophtalmologistes lors des consultations de prescription de
lunettes (notamment pour presbytie qui correspond aux âges où la maladie survient le plus souvent).
Il permet également de dépister les angles étroits à risque de glaucome par fermeture de l’angle.
Il existe différents traitements selon le type et la gravité du glaucome.
L’enjeux de cette pathologie est principalement le dépistage et le suivi régulier.
La tension intraoculaire principal facteur de risque d’évolution du glaucome est contrôlée par
différents traitements : médicamenteux (collyres), laser (trabéculoplastie au laser, laser
micropulsé…) ou chirurgical (trabéculectomie, sclérectomie profonde, ou MIGS… ).
Prise en charge au cabinet :
Au cabinet l’ensemble des praticiens assurent le suivi et la protection des patients souffrant de
glaucome. Nous avons la possibilité de réaliser différents actes techniques laser à la clinique Océane.
Pour les cas compliqués les Docteurs Florent et Le Roux sont spécialisés dans cette pathologie et
peuvent réaliser si indiqué une prise en charge chirurgicale.